l'art et la manière
d'être AUDACIEUX

Se démarquer, innover, être fier de soi...
On a mille raisons de vouloir booster son intrépidité.
Réaliser des choses extraordinaires est à votre portée !

Contrairement aux idées reçues, l'audace est bien accueillie lorsqu'elle ne relève pas de têtes brûlées. Or, 39% seulement des Français s'estiment audacieux selon le sondage Ipsos sur ce thème (1). Et si 94% la jugent utile dans le milieu professionnel, 83% considèrent qu'elle est difficile à acquérir. Nous avons pourtant tous cette faculté en nous.

Il suffit de la solliciter et de la développer en sachant que l'audace est une attitude réfléchie, construite, couplée à une bonne énergie.

Elle est composée de trois ingrédients :
- la différence (varier les approches, casser les codes),
- le dépassement (faire plus, plus loin, plus vite, plus performant...),
- la surprise (dans le timing, l'improvisation, le contrepied..).

Voici cinq postures incontournables pour s'aventurer... avec filets. 

1. S'autoriser à penser, dire et agir

Il s'agit de se mettre en condition, de rechercher l'évidence à entreprendre une démarche téméraire en se libérant du conformisme ambiant. Et de procéder en trois étapes.

1/ Penser "out-of-the-box" en débridant son imagination et sa créativité. Examinez les façons de faire autrement, ignorez le facile, le connu, le rassurant et le défaitisme. Lâchez-vous !

2/ Délivrer ses idées à la bonne personne. Exit les intermédiaires, allez voir sans complexe les personnes-clés pour les convaincre, en vous émancipant des non-dits qui frustrent.

3/ Se lancer, pas à pas, en observant, en écoutant, en testant. Surtout évitez les relations toxiques qui vous freinent.

2. S'inspirer de ses héros

"Non je ne démissionnerai pas !", jetait à son boss cette cadre placardisée depuis des mois, sans motif. Elle avait poussé la porte du bureau du DG, à la manière de John Wayne entrant dans un saloon, juste pour lui décocher cette phrase. Dans la foulée, elle fit la même chose avec la DRH... Laquelle finit pas lui dénicher proposer le job poste en interne qu'elle demandait.

S'être mise dans la peau de l'acteur-cow-boy, a payé.

Ce rôle lui a permis de sortir de ses inhibitions. Face à la complexité, vous aussi, convoquez les figures et héros (fictifs ou réels) que vous admirez. Que feraient-ils à votre place ? Cela vous aidera à vous décentrer et à vous affirmer. Entourez-vous de personnalités audacieuses, faites équipe avec elles. Car celles-ci ne sont ni jalouses, ni mesquines. Et vous apprendrez beaucoup d'elles.

Attention, toutefois, il ne s'agit pas de les imiter, mais de retenir et de s'approprier ce qui vous correspond.

3. Se roder aux échecs sur des requêtes mineures

En général, les refus déstabilisent, vexent, voire blessent.

Il faut se détacher de ce ressenti négatif et passer outre, sans regrets pour avancer ses pions dans la hardiesse. Habituez-vous à entendre des "non", "c'est impossible" en déclenchant des expériences à faible enjeu, ayant peu d'espoir de succès : une exigence de réduction de prix dans un magasin, d'une chambre avec vue dans un hôtel, ou au bureau, une revendication sur une prime, etc.

Puis encaissez les "niets" avec élégance - "je comprends bien, ce n'est pas un souci". Vous vous endurcirez avant de remettre, encore et encore, le sujet sur le tapis.

4. Evaluer son taux de chance personnel

"La chance sourit aux audacieux", entend-on. Gare à ce dicton !

Les audacieux ont plus de chance parce qu'ils se jettent à l'eau plus souvent. Ils savent saisir les opportunités. Alors, pour partir gagnant, rembobinez votre vie, et calculez votre taux de chance personnel (TCP).

Combien de dossiers ou projets avez-vous réussi parmi toutes vos tentatives ? Dans quel pourcentage, l'imprévisible a-t-il modifié vos initiatives? Si votre TCP est de 1 sur 5, lancez cinq actions décapantes, car statistiquement l'une d'entre elles devrait aboutir.

Et pour chacune posez par écrit les risques que vous prenez (s'exposer, se ruiner, se griller, etc.) et jaugez-les. Ils doivent être acceptables pour vous mais suffisamment élevés pour vous pousser à vous transcender!

5. Trouver un point d'appui

L'idée est d'avoir un argument solide sur lequel s'articuler pour franchir l'obstacle (délais, budget, valeurs..). Quitte à bluffer un peu, sans tomber dans la mauvaise foi.

Au quotidien, entraînez-vous.

Il n'y a plus de table disponible dans ce restaurant coté ? Dites que c'est un critique du guide Michelin qui vous a recommandé le lieu. Un patron de PMI vous refuse un rendez-vous ? Expliquez que vous avez réalisé une étude sur un sujet inexploré par lui (export, digital-marketing, etc.). Surpris et rassuré par ce sérieux, votre interlocuteur cédera.

Par ailleurs, songez à vous adosser à un binôme pour garder votre aplomb et tenir. Il est plus facile d'avancer à deux pour défricher un territoire que seul.

Une de mes décisions audacieuses :

Une (vraie) Corvette à la place des goodies habituels !

Les «24 heures du Mans» est l'une des courses les plus prestigieuses, exigeantes et populaires de l'histoire de l'automobile.

Quand j'ai rejoint Citibank après avoir obtenu mon diplôme de la Rheims Business School en octobre 1971, je me suis vu confier la responsabilité du développement des chèques de voyage Citibank pour la France, l'Espagne et Le Portugal. Mon budget publicitaire annuel a atteint environ 5000 US $, traditionnellement consacré aux briquets, cartes à jouer, porte-clés, cravates et autres gadgets du genre.

Mais...

Étant un passionné de voitures et regardant la course du Mans chaque année, j'ai été soudainement frappé par l'idée de parrainage d'une voiture de course lors de l'édition de 1973.

Si cela fonctionnait, ce serait la première fois qu'une banque sponsoriserait une voiture de course au Mans !

 

J'ai choisi la Chevrolet Corvette comme concurrent potentiel, je suis allé voir le propriétaire et sa copine. pilote et a conclu un accord pour 5 000 $ US…

J'ai ensuite acheté une voiture miniature à l'échelle 1/25, je l'ai peinte en bleu et blanc et j'ai ajouté le Fisrt National Lettres City Bank + un gros chèque de voyage sur le capot: je l'ai ensuite posté à mon siège à New York pour l'approbation de mon projet.

Ce projet répondait aux 3 critères d'audace que j'ai définis plus tard:
- la magnitude (c'était une course mondialement connue),
- la différence (c'était une manière très différente de promouvoir nos chèques de voyage)
- et la surprise (elle était la première fois qu'une banque serait annoncée au Mans et certainement la première fois qu'une banque américaine sponsoriser une voiture de course…).

Le projet a été rejeté en avril 1973. Mais j'ai reçu un formulaire d'appel à New York en avril 1974 m'informant que notre QG approuvait le projet et a accepté le budget…

La Corvette a participé à l'édition 1974 de la course et a terminé première dans son Grand Turismo Catégorie.

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